Concept.Cours.d’EAU. est un bureau d’études de référence au sein du réseau professionnel pour l’étude et la gestion des ripisylves. Deux documents méthodologiques élaborés par Mireille Boyer sont à la base de nombreux plans de gestion existants : le guide technique SDAGE sur les plans de gestion des boisements de berge publié par l’Agence de l’EAU RM&C en 1998 et sa mise à jour dans le cadre d’une mission confiée en 2008, par l’Etat de Genève.
Concept.Cours.d’EAU. intervient dès les premières étapes de l’élaboration d’un plan d’entretien (relevés de terrain et analyse de l’état des lieux) jusqu’à l’élaboration des dossiers réglementaires, mais également ensuite pour la préparation et le suivi des travaux (maîtrise d’œuvre).
Les plans d’entretien des boisements de berge
La définition d’un plan d’entretien s’appuie sur une étude à l’échelle d’un bassin versant, dont la finalité est une programmation financière et technique de travaux réguliers et plus ou moins fréquents pour gérer les boisements rivulaires.
Notre démarche s’appuie toujours sur une bonne connaissance du territoire, acquise d’abord à partir d’une prospection complète et à pied des cours d’eau puis de la rencontre et de l’écoute des acteurs locaux. Nous ne proposons pas de réponse type à ce questionnement des maîtres d’ouvrage publics sur l’intérêt de s’impliquer dans la prise en charge de l’entretien des cours d’eau – qui relève réglementairement de la responsabilité des riverains – mais nous les accompagnons dans leurs réflexions en apportant une image objective et précise de la situation actuelle sur leur bassin versant, du coût de cette éventuelle prise en charge et des gains environnementaux au sens large (crue, paysage, usage, écologie) à attendre. Pour cela Concept.Cours.d’EAU se distingue par l’importance accordée à la phase de prospection de terrain, dans le but d’établir un état des lieux précis, car c’est lui qui va déterminer en grande partie la pertinence du diagnostic et par la suite les propositions techniques.
- L’équipe de terrain est constituée de trois personnes parfaitement autonomes et formées à la description du milieu, ce qui porte en moyenne à 12 le nombre de kilomètres prospectés par jour.
- Les relevés sont directement saisis dans des ordinateurs de poche équipés d’un SIG mobile et de GPS professionnels. Ces données subissent un post-traitement pour améliorer leur précision. Plus de la moitié de nos données produites ont ainsi une précision à moins de 2 mètres près.
- Bien formée et bien équipée, une personne relève en moyenne 200 objets par jours (boisements de berge, ouvrages, arbres remarquables,… ) et 1500 données attributaires (état et stabilité du boisement, diamètre et état sanitaire des arbres remarquables,…).
Préparation et suivi des travaux
Concept.Cours.d’EAU effectue le marquage des interventions sur site et la rédaction des différentes pièces techniques du dossier de consultation des entreprises. Opération similaire aux classiques opérations de martelage en forêts, le marquage préalable sur site des interventions en rivière permet de maîtriser le coût des travaux et d’adapter ceux-ci aux enjeux du secteur. Grâce au développement en interne de l’utilisation des SIG mobiles, nous pouvons élaborer ensuite rapidement les DQE et les plans détaillés des travaux. S’ils le souhaitent, les maîtres d’ouvrage peuvent alors assurer eux-même le suivi technique et financier des travaux grâce aux plans détaillés et la codification précise des interventions.
Ces opérations spécifiques de marquage nécessitent une très bonne technicité, car elles conditionneront l’évolution du boisement rivulaire. Toutes nos opérations de marquage s’inscrivent non seulement en réponse aux demandes et aux contraintes définies sur le secteur et affichées dans le plan d’entretien, mais également en prenant en compte le devenir du boisement par son expertise systématique : essences, régénération, habitats liés à la ripisylve, ombrage de l’eau, etc. Elles se font en binôme avec des rendements qui ne dépassent jamais 1 km/jour pour des secteurs dits en « rattrapage d’entretien ». C’est une garantie pour le maître d’ouvrage qu’aucun marquage n’est fait de manière systématique afin de limiter les impacts sur le milieu.